Un processus de transformation en profondeur

Le 6 mai dernier nous vous avons proposé un article sur le sujet « Se libérer des cuirasses » 

Vous pouviez y suivre pas à pas toutes les étapes concrètes d’un processus de libération de l’Être tel qu’il a été vécu par une praticienne APESRA lors du thème « Le Langage émotionnel du corps ».

Ci-dessous vous trouverez la suite de son témoignage.

Rappel : « Le concept de cuirasse »

Lorsque l’enfant est soumis à des traumatismes répétés, des conflits, le manque d’affection, la manipulation,… il tente de se protéger par des mécanismes psychologiques (par exemple le déni) et physiologiques (contraction des muscles limitant la mobilité des articulations,…).

Au fil des années, les tensions (nommées des cuirasses) emmagasinées dans le corps deviennent l’habitacle d’un lot d’émotions et de pensées refoulées inhibant complètement notre bien-être.

Ces systèmes de défense souvent inconscients se développent et s’inscrivent profondément dans nos expressions corporelles – regard, respiration, posture, comportement, ton de la voix, rythme des pas – forgeant graduellement une armure caractérielle et une perte d’harmonie.

L’accompagnement holistique d’APESRA

L’accompagnement psychocorporel, énergétique et spirituel d’APESRA (danse, pleine présence, voix, énergétique, toucher relationnel guérisseur, langage émotionnel du corps, transe,… ) a pour objectif de développer le ressenti et l’estime de soi, d’accueillir les émotions comme baromètre de notre humanité, d’éclairer nos prises de conscience, et ainsi retrouver confiance dans l’abondance et la sagesse vivant, dans la relation à soi, à l’autre, aux autres, à l’univers.

Comment se déroule les étapes d’un processus de libération des cuirasses (suite) ?

« Le processus se poursuit… Induration puis relâchement avec réapparition de colère et d’agressivité

Je rentre chez moi avec tout ce que je viens de découvrir au sujet des armures et des fonctionnements caractéristiques inhérentes à ma structure d’enflée.
Au début, ma compréhension en est très mentale.  Je peux tisser toutes sortes de liens de cause à effets réfléchis. Au fil des jours, c’est au cœur de moi que je comprends ce dont il est question, bien au-delà des mots. Je prends autrement conscience de mes côtés immatures, des aspects de ma co-dépendance, de ma propension à me tenir à l’écart de ce qui se joue au cœur de moi, de mes stratégies d’expansion et de charmeuse de serpents pour aller « happer » l’attention d’autrui et chercher à l’extérieur la sécurité, la place, la reconnaissance et l’amour que j’ai du mal à me donner, de certaines de mes protections et projections.  Je me réveille d’un long sommeil.

Fin septembre, la vie, m’amène ensuite, comme « par hasard »,  certains « événements » qui viennent m’ébranler et raviver mes blessures profondes : mon contrat de travail ne sera pas renouvelé, je serai bientôt sans revenu au moment où ma fille vient d’entrer à l’université.  Et cerise sur mon gâteau, mon chéri ne me rassure pas qu’il va être solidaire.  C’est la panique et l’insécurité totales…Sur le coup, je suis loin de voir la situation comme une opportunité.  Je suis complètement dépassée par mon stress, incapable de voir plus loin que le bout de mon nez. Et je vis au dedans le processus de  l’induration », la tête rumine en boucle ses litanies habituelles, mon ego crie à l’injustice et à la poisse,  dans le corps, les contractions s’intensifient.

Il n’est plus question d’aucune forme de souplesse : ni mentale ni corporelle ni comportementale. Je ne suis plus que raideurs. Tout mon côté droit se bloque.  J’ai l’impression d’être littéralement coupée en deux, d’avoir mal jusqu’au cœur des os, jusqu’à la moelle. Je me sens  emprisonnée tant dans mes contractions que dans mes peurs. Toute la  zone de l’omoplate est dure comme du béton et siège de pointes lancinantes.  Mon thorax est on ne peut plus serré,  tous les espaces intercostaux sont douloureux.   Sans parler des os du bassin et de la sciatique qui irradie jusqu’au pied droit.  En surface, chaque centimètre de ma peau fait mal au toucher.  Ma respiration est entravée, ma digestion difficile et mes nuits sans repos sont peu réparatrices.  Je suis épuisée.  Mon réflexe automatique revient au grand galop : je vais chercher de l’aide à l’extérieur en m’abonnant chez les médecins, les ostéopathes et kiné qui ne m’apportent évidemment qu’un soulagement très éphémère.

C’est au fond du trou que je me suis rencontrée.  J’ai contacté, senti puis exprimé sans retenue ni tact d’ailleurs, trois tonnes au moins de colères refoulées et d’agressivité enfouies.  Une agressivité loin d’être saine qui me débordait de partout.  Je me suis vue et entendue, telle une Furie, déverser mes accès de rage sur mon entourage proche, dans un dégueulement de reproches,  dans des propos d’une violence que je ne me connaissais pas et qui cadraient si mal avec l’habituelle clémence, serviabilité, bonté et douceur de mon personnage.  Derrière mes plaintes et doléances véhémentes, le message était en substance : je vous en veux pour ma paresse, pour mon inertie,  je vous en veux parce que je ne suis pas dans le mouvement de la vie et de ma vie, je vous en veux pour mes mains coupées, coupées de leur créativité et incapables de se mettre en action, je vous en veux  d’être dans la merde et je vous en veux de ne pas me donner la reconnaissance que je ne m’offre pas…

Soulever le voile de la gentillesse

C’est ainsi que « Sœur sourire », la bonne fille, attentionnée et prévenante et « tout bien comme il faut », celle qui, en mendiante d’amour, devançait depuis l’enfance les besoins des autres par incapacité totale à définir les siens et être responsable de leur satisfaction, venait de soulever le voile de sa gentillesse intéressée, crachant le venin de ses frustrations.  La rencontre avec ces ombres-là fut pénible… Il m’a fallu un temps certain pour être capable d’accueillir, un tant soit peu,  le visage grimaçant, haineux et revendicateur caché derrière le masque si bon enfant et si séducteur de ma persona.

S’accueillir et accepter son chemin

Après avoir déversé injustement ma colère sur les autres, j’ai senti beaucoup de colère sur moi assortie  de beaucoup de jugements et d’amertume. Puis, au fur et à mesure que je suis parvenue à revenir plus sereinement à l’intérieur de moi les  champs de batailles stériles  se sont transformés en terrains propices et féconds. Une sorte de « miracle » tel un déclic s’est opéré sur lequel je ne peux pas encore mettre de mots précis mais qui m’a permis de lâcher mon costume de victime, de regarder mon histoire et de me regarder avec davantage d’amour et d’humilité et de prendre conscience, reconnaître et accueillir que j’ai juste fait comme j’ai pu.  Les épaules se sont relâchées, le thorax s’est ouvert comme par « enchantement ».  Une vitalité et un optimisme nouveaux me gagnent.  Je sais, je sens et je vis que profondément, quelque chose a changé mais je n’arrive pas encore à rationnellement expliquer les étapes du processus thérapeutique et du comment je suis en train de passer d’un processus de destruction à un processus de construction.  Je peux juste identifier une succession de prises de conscience, d’expression d’émotions  (principalement de la colère), de retour à moi, de mise en mouvement et d’actes posés.   Je suis sincèrement la première étonnée de ce que j’expérimente pour l’instant.  J’ai commencé à prendre soin de moi, à me prendre en charge, à oser des projets, à me mettre en mouvement et inscrire dans la matière des gestes et des actions qui portent le sceau de mon élan créateur.   Mes relations au monde s’en trouvent évidemment positivement transformées.  J’ai une sensation différente de mon corps et de mon squelette, comme si je commençais à l’habiter, comme si une structure commençait enfin à se construire et à s’organiser au dedans.  Physiquement, j’ai la sensation d’un début de solidité.  Je dirais même que j’ai l’impression de…dégonfler.

Moi, Alexiane,  si longtemps identifiée à Peter Pan, à cet enfant qui ne veut pas grandir et qui vole et plane au pays du « Jamais Jamais », je commence à voir poindre la belle Femme que je suis.  C’est avec une émotion pleine de tendresse que j’ai l’audace de l’écrire noir sur blanc pour clôturer ce rapport que je n’ai souhaité ni parfait  ni intelligent ni même convenable.  La bonne élève s’en est allée faire un tour au bois avec la bonne fille…

Je salue le chemin déjà parcouru, je me réjouis de la suite du parcours et j’honore mon âme d’artiste et de poète en partageant, en annexe, la totalité de la chanson  dont j’ai tiré mon épigraphe de début.  Pour le plaisir, juste pour le plaisir. »

Danse d’extension à l’infini

Si vous le souhaitez, nous vous proposons un moment pour goûter à votre extension à l’infini.

Par le rythme et la mobilisation musculaire que requièrent le feu et l’expression vitale de la musique, ce genre de danse permet de transformer les tensions refoulées d’agressivité en une passion et joie pour la vie. L’amour pour soi, pour les autres et pour l’univers reprennent leur droit au sein de notre Être.

Nouveau cycle

NOUVEAU CYCLE DE LA FORMATION DE BASE APESRA À PARTIR DE JUILLET 2021 (pour le Praticien APESRA et le Thérapeute de l’Être).

Renseignez-vous en remplissant le formulaire de contact au bas de cet article.

Une voie d’éveil et du cœur qui allie transformation personnelle à votre réalisation professionnelle pour incarner ensemble une humanité plus consciente

La formation commence par le stage Métamorphoe.

Le stage Métamorphose fait partie intégrante de la formation de base de Praticien et de Thérapeute de l’Être APESRA . Il est également ouvert à tous et toutes en tant que stage de développement personnel et spirituel.

« Métamorphose » est un stage qui soutient et accompagne cette mutation inéluctable impulsée par l’éveil de l’amour Source que nous vivons collectivement. Il enseigne et transmet le processus de croissance pour déployer la souveraineté de notre Être. Retrouvons-nous là où tout prend sens.

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